Le désenfumage naturel est réalisé par des évacuations de fumée et des amenées d’air naturelles communiquant soit directement, soit au moyen de conduits, avec l’extérieur et disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du volume concerné. Il contribue à limiter la propagation du feu et facilite l’évacuation des occupants ainsi que l’intervention des secours.
Le désenfumage naturel s’effectue principalement par des exutoires de fumées, des ouvrants de désenfumage, des châssis, des lanterneaux et des bouches raccordées à des conduits.
– Les exutoires doivent être dimensionnés pour évacuer un débit minimal de fumées et de chaleur, déterminé en fonction de la surface et du volume du bâtiment. Aucune ouverture ne doit avoir une de ses dimensions inférieure à 0,20 m.
– Les exutoires doivent être répartis de manière homogène sur la toiture ou en façade pour assurer une évacuation efficace des fumées.
– Le désenfumage d’un escalier encloisonné doit être réalisé par ouverture d’un exutoire de 1 m2 ou d’un ouvrant de désenfumage d’une surface libre identique, situé en partie haute de la cage.
– Les exutoires doivent être équipés d’un dispositif de commande manuelle ou automatique, permettant leur ouverture en cas d’incendie.
Les exutoires doivent être de la classe de fiabilité Re 300 (300 cycles de mise en sécurité) et être conforme aux normes NF S 61-937, EN 12101-2.
En exploitation normale, le réarmement (fermeture) des exutoires, ouvrants ou volets doit être possible depuis le sol de la zone de désenfumage du local ou canton de désenfumage concerné.