Un système de détection incendie (SDI) est une unité faisant partie du système de sécurité incendie (SSI), dont l’objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d’un feu.
Il comprend des organes de détection incendie (déclencheurs manuels, détecteur automatique d’incendie…), des organes intermédiaires et un équipement de contrôle et de signalisation (ECS), également dénommé « tableau de signalisation » ou « tableau de contrôle », qui alerte de toute sollicitation du système, en cas de dérangement ou d’alarme feu. Les organes sont disposés sur des boucles ou lignes, reliées à l’ECS.
Le SDI est dit de type « conventionnel » lorsque la détection se fait au niveau de l’ensemble d’une boucle d’organes de détection. Il est « adressable » si, sur une même boucle, il y a identification et localisation de zones distinctes de détection composées de 1 ou plusieurs organe(s) de détection.
En France, l’APSAD a rédigé une règle d’installation, d’exploitation et de maintenance, la règle R7, qui veille à l’efficacité du SDI.
Sur le plan réglementaire, la configuration de Système de Détection Incendie ou de Système de Sécurité Incendie requis est dictée par le classement du bâtiment au sein du Code de la Construction et de l’Habitat, en fonction du type d’établissement recevant du public (type L, M, N, O…) et de sa catégorie ou capacité qui varie en fonction du nombre de visiteurs qu’il peut recevoir simultanément. De plus l’installation est régie par les normes NF S 61-931 à NF S 61-970.